“Mi disquera no es Sony, mi disquera es la gente”. Processus hégémoniques et contre-hégémoniques dans l’industrie musicale latino de Miami

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2018

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Alix Bénistant, « “Mi disquera no es Sony, mi disquera es la gente”. Processus hégémoniques et contre-hégémoniques dans l’industrie musicale latino de Miami », Les Enjeux de l'information et de la communication, ID : 10670/1.bdfed2...


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“ Mi disquera no es Sony, mi disquera es la gente”. Hegemonic and counter-hegemonic processes in the Miami’s latin music industryThe city of Miami has gradually emerged, from the 1958-59 Cuban revolution and the massive arrival of anticastrist exiles, as an economic, migratory and cultural regional hub. The co-presence of people of different cultures on same territory works towards the emergence of new social and artistic practices. Made up of mixes and appropriations, they result in new cultural expressions and objects seized by media industries. The major labels, present with their Latin subsidiaries, have a leading role in the production and circulation of the new music contents. In this paper, we focused on the industry construction and the emergent practices integration process from the 1970s. The links between music, politic and territory are a central issue in our study. The hegemonic and counter-hegemonic dynamics which ensue from these stakes and power struggles into the Miami mainstream culture are examined from three case studies spread out 1960s to 2000s.

ResumenA partir de la revolución cubana de 58-59 y la afluencia de exiliados anticastristas, la ciudad de Miami se impone gradualmente como un centro regional económico, migratorio y cultural. La co-presencia de personas de diversas culturas sobre un mismo territorio contribuye a la aparición de nuevas prácticas sociales y artísticas. Constituidas de empréstitos y apropiaciones, conducen a expresiones y objetos culturales nuevos apropiados muy rápidamente por esas industrias mediáticas. Las multinacionales del disco y sus filiales latinas desempeñan un papel fundamental en la producción y la circulación de les nuevos contenidos musicales creados. Analizando el proceso de construcción de esta industria queremos conocer cómo se integran desde los años setentas esas prácticas emergentes. Nuestro análisis enfoca las relaciones entre música, política y territorio. A partir de tres estudios de caso que abarcan los años sesenta a los años 2000, observamos surgir de los retos y de las luchas del poder dentro de la cultura mainstream producida en Miami, dinámicas hegemónicas y contra hegemónicas.

La ville de Miami s’est progressivement imposée, à partir de la révolution cubaine de 1958-59 et l’arrivée massive d’exilés anticastristes, comme un pôle régional à la fois économique, migratoire et culturel. La coprésence d’individus de cultures différentes sur un même territoire concourt à l’émergence de nouvelles pratiques sociales et artistiques. Faites d’emprunts et d’appropriations, elles débouchent sur des expressions et objets culturels inédits dont les industries médiatiques se saisissent rapidement. Les majors du disque, présentes avec leurs filiales «  latino », jouent un rôle de premier plan dans la production et la circulation des nouveaux contenus musicaux créés. Nous nous intéressons dans l’article à la construction de cette industrie et au processus d’intégration des pratiques émergentes qu’elle amorce dès les années 1970. Les liens entre musique, politique et territoire se retrouvent alors au cœur de notre analyse. Les dynamiques hégémoniques et contre-hégémoniques qui découlent de ces enjeux et luttes de pouvoir au sein de la culture mainstream produite à Miami sont observées à partir de trois études de cas s’étalant des années 1960 aux années 2000.

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