Un texte sacré peut-il changer ?: Variations sur l'Évangile

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17 juillet 2000

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Un corpus est constitué de trois traductions françaises (TOB, Maredsous, Chouraqui) pour chacun des quatre évangiles (Matthieu, Marc, Luc, Jean). Il permet d'observer l'influence respective de l'auteur et du traducteur sur la singularité de la formulation d'un texte. Pour ce corpus, c'est l'auteur (l'évangéliste Jean) qui caractérise en premier lieu les ressemblances entre textes : le calcul statistique semble ainsi confirmer le contraste établi par la critique traditionnelle, qui sépare l'évangile de Jean des trois autres évangiles dits synoptiques. Au plan de l'usage des pronoms personnels par exemple, l'évangile de Jean se caractérise par l'emploi de la première personne, celui de Matthieu par la deuxième personne et celui de Marc par la troisième, l'évangile de Luc se positionnant de façon intermédiaire entre Matthieu et Marc. L'évangile de Jean se caractérise aussi par un sur-emploi de la catégorie grammaticale du verbe, par rapport aux synoptiques qui font davantage usage du nom. Mais dans un second temps, une fois l'auteur Jean distingué des synoptiques, c'est un traducteur (Chouraqui) dont le style domine globalement les différences entre les textes des trois auteurs restants, en se distinguant notamment par un usage plus fréquent du pluriel.

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