Quelques remarques sur le rôle des affects dans l’œuvre de Freud

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2021

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Michel Constantopoulos, « Quelques remarques sur le rôle des affects dans l’œuvre de Freud », Essaim, ID : 10670/1.bghf9u


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Pour Freud, dès le départ, tout état psychique est, dans une certaine mesure, affectif. Son originalité consiste à avoir commencé par opposer affect et représentation, pour en faire par la suite les deux composantes de la pulsion. La séparation de l’affect d’avec sa représentation a permis dans un premier temps une nouvelle conception du symptôme névrotique et donna naissance à la thérapie cathartique. Mais ce n’est qu’avec la théorie des pulsions que ces deux destins divergents de la représentance psychique ont accédé à une nouvelle articulation, ouvrant la voie à une théorie de l’angoisse en tant que liée au réel de la jouissance et cause du refoulement. Nous proposons ici de reparcourir ce cheminement afin d’en dégager les étapes successives.

For Freud, from the beginning, any psychic state is, within a certain measure, affective. His originality stems from the fact that he first opposed affect and representation to subsequently recognize them as the two components of the drive. Separating affect from its representation allowed firstly for a new conception of the neurotic symptom and gave birth to cathartic therapy. But it is only with the drive theory that these two diverging destinies of psychic representing attained a new junction, opening up the path to a theory of anxiety linked to the real of jouissance and the cause of repression. We will examine here this progression in order to identify the successive stages.

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