70's le cinéma au prisme du féminisme. La lutte des héroïnes pour leur libération dans "La fiancée du pirate", "Jeanne Dielman 23 quai du commerce 1080 Bruxelles" et "L'une chante l'autre pas"

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2015

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Emmanuelle Moreau, « 70's le cinéma au prisme du féminisme. La lutte des héroïnes pour leur libération dans "La fiancée du pirate", "Jeanne Dielman 23 quai du commerce 1080 Bruxelles" et "L'une chante l'autre pas" », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.bgmu4h


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Dans les années 70, dans les cinémas des femmes sur les femmes émergent des questions de l’ordre de l’intime devenu politique : l’avortement, la prostitution, le patriarcat ou encore la maternité. En filigrane, l’interrogation centrale demeure : qu’est-ce qu’être une femme ?Trois films de réalisatrices jalonnant cette période me paraissent répondre à cette question, dans le fond comme dans la forme et dans un langage propre à chacun : La fiancée du pirate", "Jeanne Dielman 23 quai du commerce 1080 Bruxelles" et "L'une chante l'autre pas". Plus globalement, ces 3 films illustrent la marche féministe du cinéma dans cette décennie soixante-dix. La principale et la plus tangible des évolutions à imputer au cinéma des femmes cinéastes réside dans l’inversion du rapport d’importance diégétique des sexes par l’intermédiaire de la mise au centre des personnages féminins. Intérieurement riches, plurielles, complexes et paradoxales, ces personnages féminins ont dès lors délaissé leurs statures fantasmatiques et les stéréotypes, pour devenir plus réels. L’Éternel Féminin est sacrifié sur l’autel de la normalité, les archétypes déniés au profit d’une vision plus profonde et intime de la problématique de la féminité.

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