L'adieu à la tragédie. Shakespeare au XXIe siècle

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1 décembre 2002

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Gil Delannoi, « L'adieu à la tragédie. Shakespeare au XXIe siècle », Archive ouverte de Sciences Po (SPIRE), ID : 10.3917/comm.100.0991


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Résumé Fr

Dans quelle mesure la tragédie, comme genre théâtral et littéraire, survit-elle aujourd’hui ? Il est évident qu’on n’écrit plus de véritables tragédies. George Steiner suggère que le genre n’est plus possible dans un monde sans Dieu : on ne joue plus les tragédies, on les rejoue seulement. Celles de Shakespeare restent, sans aucun doute, les plus vivantes du lot. Pourtant, au milieu de belles analyses des pièces elles-mêmes, Richard Marienstras se demande si, en dépit des apparences, elles n’ont pas subi « un vieillissement insidieux, souvent ignoré ou méconnu ».Après son invention et son épanouissement, la tragédie disparut assez brutalement en Grèce. Autre fait notable : en représentant sur scène l’horrible désastre de Milet, Phrynicos avait, en 494, plongé les spectateurs dans une telle stupeur et une telle désolation qu’il se vit infliger une amende de mille drachmes. Non pas pour avoir montré la défaite devant les Perses, mais pour avoir accablé le public par un spectacle insoutenable. Richard Marienstras voit là une raison supplémentaire de la disparition de la tragédie au xx e siècle : « créer un monde fictif dont le spectacle l’emporterait en vérité ? c’est-à-dire en horreur ? sur les événements dont notre siècle a été à la fois le témoin et la victime : la chose ne paraît même pas imaginable ».(Premiers paragraphes)

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