Cocaïne et méthylphénidate : quelques données épidémiologiques

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2016

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Le trouble de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est une affection psychiatrique aujourd’hui de plus en plus diagnostiquée aussi bien chez l’enfant que chez l’adulte. La prévalence importante de ce trouble chez les usagers de drogues mais aussi les réponses pharmacologiques qui en découlent avec des traitements psychostimulants tels que le méthylphénidate posent le problème du lien entre TDAH et usage de drogues et notamment de stimulants. C’est la raison pour laquelle cet article s’intéresse au lien qu’il existe entre TDAH et cocaïne, grâce à des données épidémiologiques, et plus particulièrement à la possibilité d’une prise en charge de la dépendance à la cocaïne par des traitements psychostimulants. Cette approche rejoint l’hypothèse de l’automédication des usagers de stimulants vis-à-vis du TDAH et nourrit l’argumentaire des études cliniques qui tentent de démontrer l’efficacité des psychostimulants comme traitement de la dépendance aux stimulants.

Cocaine and methylphenidate: epidemiological dataAttention deficit hyperactivity disorder (ADHD) is a more and more diagnosed psychiatric affective disorder in children as well as in adults. The prevalence of ADHD in individuals with substance use disorders (SUD) is known to be higher than in the general population, and medications for ADHD (mainly psychostimulants) are known to have a high abuse liability. These data suggest a close and complex link between ADHD and substance abuse and, more particularly, stimulant abuse. That is why this paper aims at describing the link between ADHD and cocaine, using epidemiological data, and more particularly the possibility of treatment for cocaine dependence using ADHD psychostimulant medications. This approach meets the hypothesis of self-medication of stimulant users with ADHD. It also provides an argument to all clinical trials which aim at demonstrating evidence for the efficacy of psychostimulants for stimulant dependence.

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