28 juin 2016
http://creativecommons.org/licenses/by-nc-nd/ , info:eu-repo/semantics/OpenAccess
Laure Desclaux, « L'eau des collines de Marcel Pagnol : une intrigue intarissable pour la littérature, le cinéma et la bande dessinée », Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.bhqk8k
Jean de Florette et Manon des sources forment le diptyque de L’eau des collines, une intrigue qui était née depuis longtemps dans la tête de Marcel Pagnol. Manon des sources et Ugolin, les films tournés dix ans plus tôt, ont vivement été critiqués dans le monde du cinéma, et Pagnol a dû, à contrecœur, supprimer de nombreuses séquences. Sa volonté de transformer cette intrigue en roman a permis de révéler ses talents d’auteur, qui viennent s’ajouter à ceux de dramaturge et de cinéaste.Bien que ses livres aient connu un succès relatif lors de leur parution, ils ont été une source d’inspiration non négligeable pour les adaptateurs de Pagnol. Ce mémoire permet de comparer les films de Claude Berri et les bandes dessinées de Jacques Ferrandez, en nous intéressant aux intentions de chacun. Plus largement, la question de l’intermédialité et de l’intramédialité – c’est-à-dire les relations entre différents ou mêmes médias – est approfondie.Enfin, l’étude de L’eau des collines nous livre beaucoup d’informations sur son auteur. À la lecture, nous découvrons son goût pour la tragédie grecque ainsi que ses modèles antiques (Virgile, Sophocle) et pouvons faire des liens avec les Souvenirs d’enfance, ses romans autobiographiques encadrés par la parution des livres et films Jean de Florette et Manon des sources.