Historical Dispossession in Adam Thorpe's Ulverton

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2017

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Alexandre Privat, « Historical Dispossession in Adam Thorpe's Ulverton », HAL-SHS : littérature, ID : 10.4000/ebc.3724


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L’intention de cet article sera d’analyser dans le premier roman d’Adam Thorpe, Ulverton (1992), les implications soulevées par la notion de « dépossession », dans ses sens politique et éthique, par rapport à la (non) archivabilité de l’histoire moderne anglaise, c’est-à-dire à partir du milieu du dix-septième siècle. Comme exemple littéraire de ventriloquie, le roman illustre l’engagement éthique consistant à ressusciter les humbles voix des vies anonymes du passé, rendues « nues » par les relations de pouvoir qui ont vu, par conséquent, leur effacement de l’historiographie officielle anglaise. Toutefois, cette résurrection éthique se révèle linguistiquement et historiquement précaire. La « précarité » est en effet la conséquence sociale et éthique d’une vie « nue », soumise au pouvoir répressif de la dépossession qui, d’un point de vue historique, équivaut à la privation de traces et à la condamnation à l’oubli. La voix de l’autre perdu oscille entre présence et absence, mettant ainsi l’accent sur le trauma de la perte et le deuil impossible qui apparaît comme la qualité éthique du dénudement d’une vie par l’absence de l’autre. Ulverton illustre cet état de dépossession éthique qui se manifeste par l’attachement à la mémoire de l’autre et qui confirme l’élégie comme un mode éthique d’expression.

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