5 mars 2013
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Antonella Viola, « Migration across three continents : the d’Angelis family », Conserveries mémorielles, ID : 10670/1.bj0urz
migration, identity, memory Le présent article traite de la famille D’Angelis, une famille italienne dont l’histoire a été marquée par une migration prolongée et atypique. L’objectif de notre article est de mettre en évidence les rapports entre la migration, en tant qu’expérience individuelle et collective, la mémoire et la formation d’une identité culturelle profondément influencée par les origines italiennes des ancêtres de cette famille. Bon nombre des membres de cette famille ont élaboré une mémoire familiale, une mémoire qui s’inspire tant d’éléments réels que fictifs, reconstruisant ainsi la longue migration vécue par leur famille. Cette mémoire familiale s’est construite à partir de souvenirs individuels, des éléments dérivés du passé de la famille qui ont été réélaborés selon des besoins individuels spécifiques à chacun. Cette mémoire familiale a contribué à la formation d’une identité culturelle qui considère l’italianité comme une caractéristique importante et distinctive de l’expérience migratoire de cette famille. À travers l’analyse de l’expérience de la famille D’Angelis, cet article met en lumière les manières dont cette famille vit et interprète sa propre expérience migratoire au travers du tamis de la mémoire et de la construction de modèles identitaires personnels.