2016
Cairn
Damien Davy et al., « Le droit foncier chez les populations amérindiennes de Guyane française : entre acceptation et conflits », Histoire de la justice, ID : 10670/1.bkw5yg
Depuis la création de droits d’usage collectifs en 1957, le territoire guyanais se situe au centre de revendications entre les collectivités locales qui cherchent à se réapproprier une part des terres afin de maîtriser leur propre développement et les populations amérindiennes et bushinenge qui cherchent à faire reconnaître leur légitimité sur ces terres qu’elles occupent depuis de nombreux siècles. Ces zones de droits d’usage collectifs servent à valoriser non seulement les activités économiques mais aussi les savoirs traditionnels, et favorisent la diversité biologique en permettant toutes les activités nécessaires à la subsistance de ces populations, dont les membres sont devenus des acteurs incontournables de la vie politique locale. Une autre conséquence est la survie des coutumes.