L’orientaliste et le mondain. Sociabilités aristocratiques transnationales en Italie (Florence, années 1870)

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2018

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Marie Bossaert, « L’orientaliste et le mondain. Sociabilités aristocratiques transnationales en Italie (Florence, années 1870) », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10.4000/mefrim.4553


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Résumé En Fr

The paper studies the social conditions of production of Orientalist knowledge in Post-unification Italy. It focuses on Florence, where a properly Italian Orientalism developed in the 1870s, and on one case: Turkish studies. The latter, which have long been considered as absent, were actually carried out by foreign scholars, erudite and amateurs, connected to Florence’s intellectual and mondain milieu. It is thus necessary to take into account transnational dynamics in order to understand the nationalisation and institutionalisation of Italian Oriental Studies. I examine the trajectory of these scholars, their modes of integration and their contribution to this field in the making. I also examine their sociability. They have their anchorage in scholars’ houses, in an Italy still characterized by a salon culture. I suggest to read Turkology as a sideline area.

L’article étudie les conditions sociales de production des savoirs orientalistes dans l’Italie post-unitaire, à Florence, où s’édifie un orientalisme proprement italien, à partir d’un cas : celui des études turques. Ces dernières, longtemps considérées absentes, sont en fait portées par des savants étrangers, aristocrates érudits et amateurs, liés au milieu intellectuel et mondain de Florence. Il est donc nécessaire de tenir compte des dynamiques transnationales pour comprendre la nationalisation et l’institutionnalisation des études orientales italiennes. J’examine la trajectoire de ces savants, leurs modalités d’insertion et leur contribution à ce domaine en formation, ainsi que leurs sociabilités. Celles-ci ont un point d’ancrage, la maison des savants, dans une Italie encore marquée par la culture de salon. Je propose de lire la turcologie comme un domaine de la marge.

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