Procédés cycliques dans la musique de chambre de Joaquín Turina : l’exemple des Quintette op. 1 et Sextuor avec piano op. 7

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2019

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Stéphan Etcharry, « Procédés cycliques dans la musique de chambre de Joaquín Turina : l’exemple des Quintette op. 1 et Sextuor avec piano op. 7 », Musurgia, ID : 10670/1.bm6wxc


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Entre 1905 et 1913, le jeune Sévillan Joaquín Turina décide de venir se perfectionner à Paris en suivant notamment les cours de composition d’Auguste Sérieyx et de Vincent d’Indy à la Schola Cantorum. La « forme cyclique » représente dans sa musique l’un des traits stylistiques directement hérités de la pédagogie scholiste de ce tout premier xxe siècle. Le corpus de musique de chambre choisi permet d’étudier la manière dont évolue l’attitude du compositeur face au traitement du procédé cyclique. En effet, si l’opus 1 de 1907 s’engouffre aveuglément dans la brèche de la pensée de la Schola, mettant en application les préceptes professés par Sérieyx et d’Indy, l’opus 7 de 1912 témoigne en revanche d’un premier stade de décantation du langage qui s’accompagne notamment d’une pénétration plus affirmée de la couleur et du paysage andalou, dans un geste quasi impressionniste.

Between 1905 and 1913, the young Sevilla-born Joaquín Turina decides to come to Paris to complete his studies, in particular by taking composition classes with Auguste Sérieyx and Vincent d’Indy at the Schola Cantorum. The “cyclical form” represents in his music one of the stylistic traits directly inherited from the “scholist” pedagogy of the early twentieth century. The chosen chamber music corpus enables us to study how the composer’s attitude towards the treatment of the cyclical process evolves. While the Opus 1 of 1907 blindly steps into the breach of the Schola’s thinking, applying the ideas taught by Sérieyx and d’Indy, the Opus 7 of 1912 reflects a more thought-out clarification of the musical language, accompanied in particular by a stronger portrayal of Andalusian colour and landscape, in an almost impressionist manner.

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