18 octobre 2008
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Ballaké Cissoko et al., « Du griot au slameur : oralités anciennes, oralités urbaines: Le songe de la kora », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.bn2myh
Entre griots et slameurs, il faut un grand silencieux. La kora de Ballaké, comme le chant carnatique de l’Inde du Sud ou le dernier Liszt des Jeux d’eau à la Villa d’Este, part du silence et y revient, en engendrant entre-temps une profusion sonore jaillissante où l’on s’absorbe sans se perdre. La kora parle, dit-on au Mali, et le souffle de Ballaké est celui du verbe, le souffle des sons, racines de sa musique qu’il fredonne tout en jouant.