Investisseurs et spéculateurs à l’assaut du rêve américain pavillonnaire

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2020

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Investisseurs et spéculateurs à l'assaut du rêve américain pavillonnaire Les États-Unis sont devenus une « nation suburbaine » au tournant des années 1970, depuis qu'une majorité de la population non rurale vit en dehors des centres urbains, et la suburbanisation continue de se développer. Or, dans les États-Unis de Donald Trump, les banlieues résidentielles, ou suburbs, sont au coeur d'une double transformation, discrète mais déterminante, dans le paysage du logement : après des décennies de rénovation et de redynamisation des centres (et de la fascination que produit la gentrification dans de nombreux travaux universitaires), il semblerait que les périphéries soient à nouveau des espaces importants de la croissance métropolitaine. Mais cette dynamique des suburbs s'inscrit dans une mutation structurelle. D'une part, on observe une mutation du modèle des suburbs blanches homogènes, les suburbs étant en effet devenues particulièrement diverses dans leur composition démographique, socio-économique et raciale. Une importante littérature (en sociologie urbaine et en géographie notamment) corrige ces représentations d'une suburb blanche depuis le début des années 1990. D'autre part, il s'est opéré une remise en cause du modèle de suburbs structurées par une classe moyenne propriétaire, puisqu'elles sont devenues des périphéries où les locataires comptent : les maisons individuelles représentent désormais près de 40% des logements locatifs dans le pays, à la suite d'un intense mouvement de conversion depuis la propriété occupante vers le locatif, en augmentation de 32% entre 2006 et 2016.

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