Adhésion et contre-pouvoir rhétoriques chez Dion Chrysostome. Le sophiste et l’Empire dans le troisième discours Sur la royauté

Résumé En Fr Es

Dio of Prusa’s third oration is characterized by significant power dynamics between political power and philosophical authority, and also by a latent generic tension between the speculum principis, or mirror of the ideal prince, and panegyric of the actual ruler : Dio goes beyond court oratory and constructs a personal relationship with the emperor. In parallel, although the text calls upon universal ethical norms, the imagery used to make this point implicitly asserts the preeminence of paideia and its importance for Greek identity, between the first and second century AD, thus heralding the major themes of the Second Sophistic.

Le troisième discours de Dion de Pruse est marqué par des dynamiques de pouvoir très tendues, opposant puissance politique et autorité philosophique, et par une tension générique latente entre le miroir du prince idéal et le panégyrique de la personne réelle du souverain : dépassant la rhétorique de cour, Dion construit une relation personnelle avec l’empereur. Parallèlement, tout en invoquant des normes éthiques universelles, le texte consacre par son registre d’images la prééminence de la paideia et son importance pour l’identité grecque au tournant du premier et du deuxième siècles de notre ère, préludant ainsi aux préoccupations majeures de la Seconde Sophistique.

El tercer discurso de Dión de Prusa está marcado por una dinámica de poder muy tensa, que opone el poder político y la autoridad filosófica, y por una tensión genérica latente entre el espejo del príncipe ideal y el panegírico de la persona real del soberano : yendo más allá de la retórica cortesana, Dión construye una relación personal con el emperador. Al mismo tiempo, al invocar normas éticas universales, el texto consagra mediante su registro de imágenes la preeminencia de la paideia y su importancia para la identidad griega en el cambio de los siglos I y II d. C., preludiando así las principales preocupaciones de la Segunda Sofística.