La revolución es un sueño eterno de Andrés Rivera : L'utopie et l'impuissance de la parole

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3 novembre 2005

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Gisela Andrea Rivas, « La revolución es un sueño eterno de Andrés Rivera : L'utopie et l'impuissance de la parole », HAL-SHS : histoire, ID : 10670/1.bosm4c


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La revolución es un sueño eterno évoque les derniers jours de Juan José Castelli, un révolutionnaire jacobin, une des principales figures des mouvements de mai 1810 qui ont renversé la dernière vice-royauté du Río de la Plata. L'écrivain argentin contemporain Andrés Rivera mêle les épisodes clés de l'Histoire argentine du XIX et le discours littéraire dans une suggestive (ré) création des premiers pas de l'Argentine moderne. En nous concentrant sur l'analyse structurale, nous étudierons les éléments littéraires dont l'auteur s'est servi pour construire le roman, et ainsi, expliquer comment et pourquoi Andrés Rivera écrit l'Histoire (et l'histoire sans majuscule). Paradoxalement, Castelli « l'orateur de la révolution de mai », tombe malade d'un cancer de la langue qu'on doit lui couper, pour cette raison il essaye d'y échapper par l'évasion dans l'écriture de ses mémoires. Certes, le personnage ne sera plus le même après l'acte d'écrire, parce que ses pensées seront pardonnées de l'exile du silence pour être une trace tangible où on pourra lire la mémoire de celui qui n'a jamais oublié. Écrire implique engagement et responsabilité du sujet devant ses mots, les phrases naissent pour convertir Juan José Castelli en lecteur et auteur de ce qu'il crée à mesure que la page se remplie.

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