Tension au travail et adhésion syndicale : une étude empirique à partir de données françaises

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2021

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Olivier Guillot et al., « Tension au travail et adhésion syndicale : une étude empirique à partir de données françaises », Revue française d'économie, ID : 10670/1.bp77hv


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Cet article vise à déterminer si la tension au travail (job strain), pouvant s’accompagner d’un manque de soutien social (iso-strain), accroît la propension des salariés à se syndiquer. L’étude s’appuie sur l’enquête REPONSE de 2011. Les résultats ne montrent aucun lien significatif entre la charge psychologique de travail et l’appartenance à un syndicat. Mais il apparaît qu’être exposé à une certaine forme d’iso-strain a un effet positif sur la probabilité de syndicalisation. Les conclusions de cette étude vont dans le sens de l’approche en termes de frustration/agression ou du modèle « exit-voice », reliant l’adhésion syndicale à l’insatisfaction au travail et au désir d’agir sur ses conditions de travail.

This paper aims to examine whether being exposed to stressful working conditions (job strain), particularly when combined with low social support (iso-strain), increases the propensity to join unions. The study is based on the 2011 REPONSE survey. The results do not show any significant link between the level of job demand and union membership. But we find that experiencing a certain form of iso-strain has a positive effect on the probability of being a union member. Our findings are in line with theories like the frustration/aggression approach or the “voice model”, which relate the union membership decision to work dissatisfaction and the desire to change one’s working conditions.

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