2003
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Anne Perraut Soliveres, « Infirmières de nuit : les ancêtres de la continuité ? », HAL-SHS : architecture, ID : 10670/1.bpb7qy
L'on pourrait entendre bien des échos au terme de continuité, soit que l'on se place du côté de son évidence humaine (le besoin de respirer), soit que l'on cherche un regain de production dont les conditions pourraient aller jusqu'à l'encontre du premier. En effet, occuper l'espace de la nuit peut apparaître aisé si l’on oublie que l'exception culturelle qu'elle produit exige des conditions très particulières dont la liberté d'action individuelle reste l'élément moteur. La nuit produit avant tout, de multiples façons, les conditions de ressourcement sans lequel, le jour rien ne pourrait tenir. Je veux parler du sommeil et de ses rêves évidemment mais aussi de la veille pendant laquelle se métabolisent dans la tranquillité nocturne, les milliards d’impressions qui se sont croisées sans que l’on y prenne garde. Il s'agit par conséquent, lorsque l’on s'interroge sur cet espace « sous-employé », de ne pas négliger de mesurer les bénéfices et avantages humains primaires et secondaires ainsi que les coûts associés à ces bénéfices.