Agir pour communiquer : le cas de la BU d'Angers (BUA)

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2012

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Nathalie Florence Clot et al., « Agir pour communiquer : le cas de la BU d'Angers (BUA) », HAL-SHS : sciences de l'information, de la communication et des bibliothèques, ID : 10670/1.bpj1ma


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Résumé Fr

On ne peut pas ne pas communiquer ! Cette formule attribuée à Paul Watzlawick, qui évoquait les relations entre individus, interroge aujourd'hui les organisations publiques et les institutions culturelles confrontées à de forts enjeux de sens et d'image. Deux questions sont ouvertes : que peut et doit dire d'elle une bibliothèque ? Que dit-elle d'elle-même en creux lorsqu'elle ne fait ou ne dit rien ? Par extension : comment et pourquoi faut-il la dissocier de la représentation commune d'un lieu atemporel et calme où il y a des livres, perpétuée par la non-communication, et alimenter un nouvel idéal-type de l'institution construit par ses acteurs et ses usagers ? La communication active s'incarne généralement au sein des organisations dans un projet à part entière reposant sur un service dédié, distinct de ceux qui portent les projets et font fonctionner l'institution au quotidien. Professionnels de la communication, outils et budgets spécifiques, lien stratégique direct avec la direction, centralisation fonctionnelle… ce modèle maximaliste et complexe s'avère souvent un bon alibi pour que la communication reste le parent pauvre des bibliothèques où beaucoup ont le sentiment de n'avoir ni les moyens ni les compétences, ni même le temps, pour soutenir une telle politique. Parfois, une seule personne s'échine à mener des actions de communication, en réalité de l'information un peu mieux habillée qu'à l'ordinaire, le plus souvent déconnectées de la politique et de la pratique générale de l'établissement. Cet effort louable et sincère s'avère d'autant plus vain et superflu aux yeux des bibliothécaires universitaires que ces derniers se pensent généralement en dehors d'un champ concurrentiel comme peuvent l'être leurs collègues des collectivités locales qui font face à d'autres vecteurs culturels (musée, théâtre, cinéma, télévision, internet…) et que leur public, captif, n'a d'autre choix que de payer sa quote-part, même s'il n'utilise pas la bibliothèque et ses services, et d'y venir, faute d'autres lieux de vie sur nombre de campus. Dès lors, pourquoi chercher à faire et dire autre chose de la bibliothèque que l'image qu'elle véhicule sans rien faire ?

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