Le plan B spatial, un cas de conscience écofictionnel

Fiche du document

Date

6 avril 2022

Type de document
Périmètre
Langue
Identifiants
Collection

Archives ouvertes




Citer ce document

Gatien Gambin, « Le plan B spatial, un cas de conscience écofictionnel », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.bq2luh


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

Les fictions du plan B spatial connaissent un essor dans les années 2010. On y raconte comment une partie ou la totalité de l’humanité quitte la Terre dans l’espérance de trouver une vie meilleure ailleurs dans l’Espace. Une telle entreprise nécessite l’usage de technologies avancées allant des gigantesques stations orbitales aux projets de terraformation, en passant par l’exploration du cosmos à bord de vaisseaux-mondes. L’enjeu principal est toujours, à travers ces solutions technologiques, d’assurer la survie de l’humanité. D’abord en lui permettant de quitter la Terre, puis en lui recréant un environnement viable, les fictions du plan B spatial alimentent ainsi un imaginaire dynamisé par les rêveries démiurgiques. Nous étudions trois œuvres qui sont construites autour de ces rêveries et des cas de conscience qu’elles peuvent poser : "Interstellar" de Christopher Nolan (2014), "Aurora" de Kim Stanley Robinson (2015) et "Shangri-La" de Mathieu Bablet (2016). Dans une première partie nous étudions l'usage narratif du cas de conscience et son utilité pour les intrigues de ces œuvres. Nous observons ensuite la dimension réflexive des cas de conscience mis en place. Enfin, nous discutons du caractère écofictionnel des cas de consciences posés dans ces œuvres.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Exporter en