2011
Cairn
Isabelle Temperville, « Les mots pour la fin », Gestalt, ID : 10670/1.bqih8x
La finitude est de chaque instant, de chaque choix, de chaque achèvement, de chaque saison, de chaque renaissance ou étape de croissance. Et elle fait référence à la finitude « ultime » de la vie, que l’on nomme la mort. C’est sur cette finitude que se porte mon propos et plus particulièrement sur l’importance des mots dans les moments qui précèdent, accompagnent ou suivent la mort. Alors que je dissuade de bavarder, j’encourage à mettre en mots ce qui peut être partagé. Ainsi nourrie dans la durée, l’assimilation facilite les transformations et les croissances qui peuvent se déployer dans cet espace laissé vacant.