La volonté divine : Delphes et son influence sur le destin humain

Fiche du document

Date

2006

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Collection

Persée

Organisation

MESR

Licence

Copyright PERSEE 2003-2023. Works reproduced on the PERSEE website are protected by the general rules of the Code of Intellectual Property. For strictly private, scientific or teaching purposes excluding all commercial use, reproduction and communication to the public of this document is permitted on condition that its origin and copyright are clearly mentionned.


Sujets proches Fr

centre cultuel

Citer ce document

Susana Reboreda Morillo, « La volonté divine : Delphes et son influence sur le destin humain », Collection de l'Institut des Sciences et Techniques de l'Antiquité, ID : 10670/1.bqzoeh


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr

L'activité cultuelle des sanctuaires panhelléniques, en général, et de Delphes en particulier, a commencé vers le VIIIe s. av. J.-C., bien que son apogée se place entre les VIe et IVe s. av. J.-C., et donc au même moment que le système politique considéré comme le plus emblématique de la Grèce ancienne, les Cités-États indépendantes. En fait, on ne peut pas détacher les deux phénomènes : ce n'est pas un hasard si le sanctuaire de Delphes et les poleis commencent à décliner au IVe s. ; bien qu'ils aient survécu comme entités physiques, ils étaient dès lors dépourvus de l'esprit qui les avait créés. Si le sanctuaire d'Olympie était important pour les Jeux qui portent son nom, Delphes se distinguait par sa fonction oraculaire qui attirait de toute la Grèce et au-delà -pour utiliser de vocabulaire grec, des barbaroi -pour des consultations tant publiques que privées. On avait l'habitude ensuite de déposer devant la divinité, en signe de gratitude, des offrandes qui rappelaient le passage au sanctuaire. Le désir de démontrer le lien de la Grèce ancienne avec la culture de l'Europe occidentale a sans doute suscité, chez certains chercheurs, le rejet du fait que les Grecs partageaient la croyance qu'une femme comme la Pythie pouvait transmettre aux hommes la volonté des divinités, en décrivant cette pratique comme le produit de la propagande du sanctuaire et en cherchant des signes de scepticisme et d'incrédulité chez les Grecs de l'époque. L'étude des sources littéraires, surtout Hérodote, archéologiques et anthropologiques montreront l'importance que l'oracle de Delphes avait dans la vie quotidienne et publique des hommes et des femmes de la Grèce ancienne.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en