Le cher disparu ou comment s’en débarrasser

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2000

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Isabelle Zribi, « Le cher disparu ou comment s’en débarrasser », Gérontologie et société, ID : 10670/1.bra89z


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De l’acte de décès aux funérailles, le corps humain mort, devenu inutile tant à la science qu’à la justice, est l’objet d’une prise en charge collective biologique, tournée vers la santé des vivants. Timidement, la « décence », que l’on pourrait définir comme la morale juridiquement protégée de la mort, émerge de la législation et la réglementation funéraires. L’extension de cette prise en charge symbolique des morts, et par là même des vivants, permettrait de relever le pari que s’est lancé l’État il y a un siècle, en laïcisant les funérailles et les cimetières.

Once the human body is dead, hence useless to both science and law, it is handled biologically by society in a way that mainly seeks to preserve the health of the living. The concept of "decency", which could be defined as the legally protected morale of death, timidly arises from funerary regulations and legislation. Generalising this symbolic handling of the dead, hence of the living, could make up for the State’s gradually taking over funerals and cemeteries - formerly under the sole control of the Church - over the past century.

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