Essays on cooperative banks : competition and behavior of stakeholders Essais sur les banques coopératives : aspects concurrentiels et comportement des parties prenantes En Fr

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9 décembre 2014

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Damien Egarius, « Essais sur les banques coopératives : aspects concurrentiels et comportement des parties prenantes », HAL-SHS : économie et finance, ID : 10670/1.brdqxe


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Résumé En Fr

This dissertation deals with the characteristics of cooperative banks’ governance and the financial behavior of their stakeholders (clients/employees). Chapter 1 shows that European cooperative banks (Austria, Denmark, France, Germany, and Italy) have a lower market power than commercial banks. Differences are explained by lower prices for cooperative banks. These results suggest that cooperative banks contribute to enhance competition and customers’ welfare.Chapter 2 stressed that clients of cooperative banks (France, Germany, and Italy) have on average lower switching costs than clients of commercial banks. This result is in line with the governance of cooperative banks. In addition, this study shows that switching costs impact negatively banking competition.Chapter 3 shows that financial motives explain cooperative member shares purchases. These results contradict the official reasons given by the representative institutions of cooperative banks which indicate that non-Financial motives dominate when clients decide to become member of their cooperative bank. Chapter 4 shows that employees of cooperative banks are prone to familiarity bias and invest in financial assets of their own bank (Bonds, member shares, stocks). Our results suggest that financial literacy does not reduce familiarity bias.

Cette thèse met en exergue les spécificités de la gouvernance des banques coopératives et du comportement financier de leurs parties prenantes (clients/employés). Le premier chapitre montre que les banques coopératives européennes (Allemagne, Autriche, Danemark, France, Italie) ont un pouvoir de marché plus faible que les banques commerciales. Les différences s’expliquent par des prix plus faibles pour les banques coopératives. Ces résultats suggèrent que les banques coopératives contribuent à améliorer la concurrence et le bien-Être des clients.Le second chapitre montre que les clients des banques coopératives (Allemagne, France et Italie) supportent des « switching costs » moins élevés que les clients des banques non-Coopératives. Ces résultats corroborent la spécificité de la gouvernance des banques coopératives. Cette étude montre que les « switching costs » ont un effet négatif sur la concurrence bancaire. Le troisième chapitre trouve que les motifs financiers expliquent l’achat des parts sociales. Ces résultats contredisent les « explications officielles » avancées par les instances représentatives des banques coopératives qui indiquent que les parts sociales sont achetées par les clients dans un but non-financier.Le quatrième chapitre montre que les employés des banques coopératives sont sujets au biais de familiarité et investissent dans les actifs financiers de leur banque (actions, parts sociales, obligations). Nos résultats suggèrent que la connaissance financière ne réduit pas ce biais comportemental.

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