17 août 2012
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Helio Gallardo, « Revolución y cultura política en América Latina », Polis, ID : 10670/1.browl7
L’auteur formule une réflexion sur la possibilité d’une gauche politique continentale qui dépasse l’axe polititiste, fruit de la société industrielle qui lui a donné naissance. L’émergence de nouvelles thématiques et réalités réactualise la nécessité d’une gauche radicale, qui ne soit ni militariste ni élitiste, mais révolutionnaire en tant que Latino-américaine et intégratrice des différents mouvements sociaux s’opposant à la mondialisation « unilatérale ». Le changement ne peut, selon cette perspective, continuer à être télédirigé « d’en haut », comme cela a toujours été le cas entre les directions révolutionnaires du continent, et encore moins orienté à partir et vers un seul et unique groupe social spécifique. La radicalité et l’autoproduction culturelle surgissent tels des éléments clefs dans la réflexion de l’auteur. Femmes, paysans, ouvriers, indiens, chômeurs, secteurs marginaux et minorités apparaissent comme les acteurs clefs d’un projet de changement radical, démocratique et non-excluant, loin de la logique univoque de la classe sociale ou du parti politique. L’auteur défend l’intégration des différentes luttes libératrice (dans le domaine du social et de l’environnement) sans les priver de leur spécificité, mais maintenant un espace commun de critique à l’égard du système sociopolitique.