Humanity in the face of collapse: Selective empathy and tentacular empathy in visual arts and theatre L’humain face à l’effondrement dans les arts plastiques et les arts de la scène: de l’empathie sélective à l’empathie arborescente En Fr

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15 avril 2024

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Elsa Ayache et al., « L’humain face à l’effondrement dans les arts plastiques et les arts de la scène: de l’empathie sélective à l’empathie arborescente », HAL-SHS : littérature, ID : 10.4000/hybrid.3959


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Résumé En Fr

In a dialogue between the visual arts and the theatre, this paper brings together a poetic voice and a critical voice to ask how the place, forms, and effects of empathy work as a catalyst in contemporary art and research practices. It draws on some of Elsa Ayache’s visual and textual work on megafires (2020-2023) alongside a study of British playwright Sarah Kane’s first play, Blasted (1995), which was recently staged at the Comédie-Française for the first time. Exploring what could be called “tentacular empathy” as an ethical position, the article addresses the necessary development of our emotional skills in order to confront the converging crises that we face both individually and collectively. In this context where life on Earth is at stake, this hybrid contribution aims to provide the reader-viewer with a cognitive and embodied experience of our shared vulnerability, as it engages in the “art science worldings as sympoietic practices for living on a damaged planet” which Donna Haraway describes in her 2016 book Staying with the Trouble (p. 67).

Dans un dialogue entre arts plastiques et études théâtrales, ce travail unit la voix de l’artiste et celle de la chercheuse pour poser la question de la place, des formes et des effets de l’empathie comme levier au sein de la création et de la recherche. À partir d’une présentation du travail plastique et poétique d’Elsa Ayache sur les mégafeux (2020-2023) et d’une étude de la première pièce de la Britannique Sarah Kane, Anéantis (1995), récemment mise en scène à la Comédie-Française, nous avançons l’idée d’une « empathie en arborescence », fondée sur un déploiement des compétences émotionnelles devant nos effondrements et proposée comme posture éthique. Dans le contexte actuel de la convergence des crises qui mettent tout le vivant en danger, ce travail hybride invite le lecteur-spectateur à une expérience cognitive et sensible d’une vulnérabilité partagée, à l’image de ces « mondes qui se forment à travers les arts et les sciences et qui proposent des pratiques sympoïétiques permettant de vivre sur une planète abîmée » (Haraway, 2020, p. 133).

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