Poets of the puppet booth. Johann Georg Geisselbrecht and the beginnings of literary puppetry in the German-speaking area Les poètes du castelet. Johann Georg Geisselbrecht et les débuts de la marionnette littéraire dans l’aire germanique. En Fr

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16 octobre 2021

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Lars Rebehn, « Les poètes du castelet. Johann Georg Geisselbrecht et les débuts de la marionnette littéraire dans l’aire germanique. », 1er Colloque international PuppetPlays : l'écriture littéraire pour marionnettes en Europe de l'Ouest (17e-21e siècles), ID : 10.34847/nkl.8c4czqit


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Résumé En Fr

A series of so-called Puppenspiele (puppet plays) had been published as early as 1770, including those by important authors such as Johann Wolfgang Goethe or Johann Friedrich Schink. As different as the authors were, their texts had one thing in common: they were far from suitable for the stage of the time, and even less for the marionette stage. Real puppet plays required an understanding of the puppet stage on the part of the author and - even more important – a puppeteer who recognized the opportunities of this collaboration. Johann Georg Geisselbrecht was a marionette player with ten years of experience of independent work in 1800 and a two-hundred-year-old theatre tradition behind him. With Geisselbrecht’s death in 1826, the thread between the puppeteers and literature was broken for now - and with it a serious production of puppet plays. Only with Franz Pocci and the Munich marionette player Joseph Leonhard Schmid was this delicate bond tied again until artistic puppetry broke new ground in the 20th century.

Un ensemble de prétendues Puppenspiele (pièces pour marionnettes) a été publié dès 1770, y compris par des écrivains importants comme Johann Wolfgang Goethe ou Johann Friedrich Schink. Si différents qu’étaient ces écrivains, leurs textes avaient une chose en commun : ils étaient loin d’être adaptés à la scène de leur temps, et moins encore à la scène des marionnettes. Les véritables pièces pour marionnettes exigeaient une compréhension du théâtre de marionnettes de la part de l’écrivain et – plus important encore – un marionnettiste reconnaissant l’opportunité de cette collaboration. Johann Georg Geisselbrecht était un marionnettiste qui avait derrière lui, en 1800, dix années d’expérience comme artiste indépendant, et une tradition théâtrale vieille de 200 ans. Après la mort de Geisselbrecht en 1826, le lien entre les marionnettistes et la littérature s’est provisoirement rompu – et avec lui une production sérieuse de pièces pour marionnettes. C’est seulement avec Franz Pocci et le marionnettiste munichois Joseph Leonhard Schmid que ce lien délicat s’est rétabli, avant que la marionnette artistique n’explore de nouveaux territoires au XXe siècle.

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