2015
Cairn
Anne Mounic, « “To tell and be told” : war poetry as the “transmission of sympathy” », Études anglaises, ID : 10670/1.bsq241
La poésie de guerre soulève un paradoxe : la contrainte collective de destruction qui pesa sur chaque soldat durant la Grande Guerre suscita une nouvelle conscience singulière, menant à un questionnement des valeurs et, notamment, de la philosophie idéaliste. Discutant ce paradoxe, nous opposerons la tragédie à l’épopée individuelle, la catharsis à l’empathie, le choix de la mort à celui de la vie. Les écrits de la Grande Guerre seront placés dans leur contexte littéraire et philosophique, avant et après.