1993
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Stefanie Martin-Kilcher, « Situation des cimetières et tombes rurales en Germania Superior et dans les régions voisines. [Zur topographischen lage der friedhöfe und gräber in ländlichen siedlungen der Germania superior und angrenzenden gebieten] », Supplément à la Revue archéologique du centre de la France, ID : 10670/1.bujlnq
L'étude porte sur la situation topographique et l'organisation des cimetières et des tombes des Ier-IIIe s. dans les établissements ruraux de la Germanie Supérieure et autres provinces rhénanes. Le plus souvent, seul le bâtiment résidentiel a été fouillé, d'où un manque de donnée sur la situation des tombes au sein de l'établissement. A la lueur de quelques exemples mieux connus, on constate toutefois une différence entre les tombes de deux groupes sociaux. Les tombes des habitants de la ''pars rustica'' sont groupés à l'extérieur, plus rarement à l'intérieur, des limites de la ''pars rustica''. Ces tombes sont dépourvues de monuments funéraires. Les rites funéraires dénotent un mélange de croyances romaines et indigènes. Lorsque les tombes des propriétaires des ''villae'' sont localisées sur leurs propres terres et non pas le long d'une voie d'accès d'une ville, on retrouve les classiques monuments funéraires à décor architectural (en particulier les piliers funéraires, les tumuli, plus tard aussi les sarcophages), installés soit dans des jardins, dans un lieu dominant le bâtiment résidentiel, visible de loin et pourtant privé, soit encore à proximité immédiate d'une voie menant à la villa, à l'instar des voies d'accès aux villes.