Towards peri-urban regimes ? : economic development and the play of actors in the peri-urban area. The example of the Côtière and the Plaine de l'Ain Vers des régimes périurbains ? : aménagement économique et jeux d’acteurs dans le périurbain. L’exemple de la Côtière et de la Plaine de l’Ain En Fr

Résumé En Fr

This doctoral dissertation proposes comprehensive assessments of the political trajectory of the Côtière and the Plaine de l'Ain territories located in the eastern periphery of the Lyon metropolitan area. The first reading questions their industrial history. It combines the interests of local, national then transnational economic actors during the institutional transformation of the state territorial organisation in France. The economic temporalities extend from the middle of the XIXth century to the contemporary globalization. Since economic urbanism does not take place of territorial planning, coalitions of local actors have to provide planning responses to the social and territorial fragmentations. Next, the second reading is part of a debate articulating economic regulation, planning and scales of territorial public action. The empirical approach adopted proposes to reassess peri-urbanization through local economic sprawl. The discussion proposes to shed new light on the concept of "urban regimes". The ability of local governments of public action to coordinate growth machines is the theorical proposal to explain how peri-urban planning agendas spread the metropolitan paradigms into rural areas.At last, the research questions a local elected official who confronts his public action to the requirements of academic research, exposing it to debate in order to share scientific knowledge.

Le mémoire doctoral propose trois niveaux de lecture de la trajectoire politique des intercommunalités de la Côtière et de la Plaine de l’Ain situées à l’est de l’aire métropolitaine de Lyon. La première lecture interroge leur histoire industrielle. Elle entremêle les intérêts des acteurs économiques locaux puis transnationaux avec ceux de l’État. Les temporalités économiques retenues s’étendent du milieu du XIXème siècle à celles de la globalisation contemporaine. L’urbanisme économique ne tenant pas lieu d’aménagement territorial, il revient aux coalitions d’acteurs locaux d’apporter les réponses d’aménagement pour réparer les fragmentations sociales et territoriales qui en ont résulté. La deuxième lecture inscrit cette histoire économique dans un débat articulant régulation économique, aménagement et action publique territoriale. La démarche empirique retenue propose de réévaluer la périurbanisation par le desserrement productif local. La construction des jeux d’acteurs entre les territoires locaux institutionnalisés, les acteurs économiques et l’État en est le propos. En mobilisant la théorie des « régimes urbains », la discussion permet d’identifier la capacité de la représentation politique de coordonner les coalitions de croissance pour gouverner la périurbanisation économique de façon à mettre en œuvre des agendas d’aménagements hybridant l’urbanisation métropolitaine dans l’espace rural. La troisième lecture est celle de la démarche réflexive d’un élu local qui confronte son action publique à l’exigence de la recherche académique, l’expose aux débats pour faire connaissance partagée.