Railways and city in territorialization processes in South Africa : from separation to integration ? Le chemin de fer et la ville dans les processus de territorialisation en Afrique du Sud : de la séparation à l'intégration territoriale ? En Fr

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18 janvier 2016

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Solène Baffi, « Le chemin de fer et la ville dans les processus de territorialisation en Afrique du Sud : de la séparation à l'intégration territoriale ? », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.bycm0n


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Résumé En Fr

First railway network in Africa, the South African Railways constitute a privileged marker of the territorial mutations that have been shaping this country for decades. The radicalism of political systems shows through the persistency of segregative schemes of which the railways, as part of the planning toolbox, are one of the elements. The inertia of this infrastructure questions its re-appropriation and insertion into the various planning projects over the long term. This thesis approaches the long-term dynamics of ’territorialisation’ in South Africa through the prism of railways. This study focuses on the interaction between cities and the railway network, at both the interurban and the intra-urban levels.In order to understand this interaction, cities’ location and railways diffusion patterns are analysed, with a specific emphasis on the shape of the network. Indeed, through their pattern, railways express the intentions of actors in charge of planning at the national level. By the flows it supports and the mobilities it enhances, it gives us information on the socioeconomic requirements of society and the power relations it contains. Thus, this thesis relies on a qualitative and quantitative approach aiming to outline the structuring effects of the railways in South Africa over the long term.Its political use by successive segregationist powers explains partly why nowadays railways keep on marking partition in the post-apartheid urban space and in the practices of city dwellers. However, the recent rail renewal observed in the metropolises, Cape Town in particular, might indicate a possible major inflection in the persistency of inherited dynamics. Indeed, the evolution of the rail offer demonstrates a shift towards a co-construction trend between South African society and urban planning unheard of until now.

Premier réseau ferroviaire d’Afrique, le chemin de fer sud-africain constitue un témoin privilégié desmutations territoriales à l’œuvre depuis des décennies. La radicalité des régimes politiques qui se sont succédétransparaît par la persistance de dispositifs ségrégatifs dont le réseau ferroviaire, en tant qu’outild’aménagement, constitue l’un des éléments. L’inertie de cette infrastructure questionne sa réappropriationet son insertion dans les différents projets d’aménagement du territoire depuis sa mise en place. Cette thèseappréhende ainsi les dynamiques de territorialisation en Afrique du Sud sur le temps long au prisme duchemin de fer. C’est à l’interaction entre ville et chemin de fer que se situe ce travail, articulé autour de deuxniveau d’observation : l’interurbain et l’intra-urbain.Pour comprendre cette interaction, une analyse de l’évolution de la position des villes et de la diffusiondu réseau ferroviaire est menée, tout en portant une attention spécifique à la forme du réseau ferroviaire. Eneffet, par sa forme, le réseau ferré donne à lire les intentions des acteurs en charge de l’aménagement duterritoire. Par les flux qu’il supporte et les pratiques qu’il suscite, il renseigne également sur les impératifssocio-économiques de la société et les rapports de force qui l’animent. Cette recherche repose donc sur uneapproche qualitative et quantitative dont l’objectif est de souligner les effets structurants spécifiques duchemin de fer en Afrique du Sud sur le temps long.L’instrumentalisation par des pouvoirs ségrégationnistes successifs explique en partie l’héritage dutrain comme un marqueur de séparation dans l’espace urbain post-apartheid et dans les pratiques des citadins.Toutefois, le renouveau ferroviaire observé depuis quelques années dans les métropoles, au Cap notamment,semble marquer une inflexion majeure dans la persistance de ces traces du passé. L’évolution de l’offreferroviaire traduit en effet une logique de co-construction entre la société sud-africaine et l’aménagementurbain jusqu’alors inédite.

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