27 juillet 2016
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Manuela Albertone, « Luxe et consommation dans la physiocratie: Quesnay, Mirabeau et Baudeau », HAL-SHS : économie et finance, ID : 10.15122/isbn.978-2-406-06124-3.p.0129
Dans le cadre des discussions sur le luxe au XVIIIe siècle, la physiocratie représente un tournant décisif aux fortes implications politiques. Conformément aux catégories physiocratiques de dépense et d’épargne, les critiques du luxe, considéré comme une catégorie économique, découlent de l’exigence de favoriser des investissements productifs. Le luxe était réputé un genre particulier de dépenses à l’intérieur d’un système de formation, de circulation et de distribution de la richesse. Cette approche implique l’affaiblissement des hiérarchies traditionnelles. Elle va à l’encontre des intérêts des marchands et des privilégiés en valorisant les effets positifs d’une diffusion des capacités d’achat et en nouant étroitement le luxe et la consommation.