Le propre de l'ordre. Hygiène et biopolitique en République

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1999

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Marc Renneville, « Le propre de l'ordre. Hygiène et biopolitique en République », HAL-SHS : sciences politiques, ID : 10.1007/BF03182172


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Revue critique, à propos de L. Murard et P. Zylberman, L'hygiène dans la République (Fayard, 1996) et J.-B. Wojciechowski, Hygiène mentale et hygiène sociale (L'Harmattan, 1997).L’Hygiène dans la République est une contribution magistrale à l’histoire de la médecine et des politiques de santé publique en France entre 1870 et 1914. 1870, c’est l’année d’une déroute militaire pour la France, mais la guerre franco-prussienne sera sanctionnée aussi, rappelle les auteurs, par une défaite sanitaire. Pour Murard et Zylberman, il est impossible d’attribuer cette différence à un retard scientifique car le mouvement hygiéniste français est très similaire sur le plan théorique à celui de ses voisins. Les médecins français ne se sont d’ailleurs pas fait faute d’attirer l’attention du gouvernement sur la santé des populations. Leur intérêt pour cette police de santé remonte à la fin du XVIIIe siècle et il provoqua la formation dans la première moitié du XIXe d’un premier « parti hygiénique », qui obtint en 1848 la création du comité consultatif d’hygiène publique de France (décret du 10 août) puis, par un nouveau décret (18 décembre), le principe de la création d’un comité de salubrité par département. C’était là un résultat important en ce qu’il marquait une reconnaissance, mais l’histoire de ces institutions sous le Second Empire fut celle d’une désillusion

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