Pursuing Development and the Post-Colonial: Negotiating from the Middle between South Korea and Thailand, 1954-late 1960s

Fiche du document

Date

2024

Discipline
Type de document
Périmètre
Langue
Identifiant
Source

Monde(s)

Collection

Cairn.info

Organisation

Cairn

Licence

Cairn




Citer ce document

John P. DiMoia, « Pursuing Development and the Post-Colonial: Negotiating from the Middle between South Korea and Thailand, 1954-late 1960s », Monde(s), ID : 10670/1.c0895h


Métriques


Partage / Export

Résumé Fr En

Cet essai soutient que le développementalisme coréen, plutôt que de dériver de la planification étatique de la République de Corée, trouve ses origines dans les projets de construction d’après 1954, avec des contrats prévoyant un rôle de sous-traitance d’abord dans la sphère nationale, puis dans les domaines régional et international. Dans ce cas, la Thaïlande d’après-guerre a fourni le partenariat et le contexte de travail permettant aux Coréens de commencer à développer leurs compétences. En poursuivant de tels projets, le capital privé coréen, avec une certaine participation de l’État coréen, a progressivement accumulé une expérience professionnelle internationale. Le fait de mettre l’accent non plus sur la planification descendante, mais sur les entreprises privées, les soumissions conditionnelles et les nouveaux types de chantiers difficiles offre un nouveau contexte pour comprendre l’émergence de l’ingénierie coréenne d’après-guerre, de l’industrie de la construction et de l’attrait croissant des entreprises coréennes.

This essay argues that Korean developmentalism, rather than deriving from ROK state-planning, has its origins in post-1954 construction projects, with contracts providing for a subcontracting role first in the domestic sphere, and later, in the regional and international domains. In this case, post-war Thailand provided the partnership, and the international work context, for Koreans to begin developing their skillset. By pursuing such projects, Korean private capital, with some involvement from the Korean state, gradually accumulated international work experience. Shifting the emphasis from top-down planning to private firms, contingent bids, and newer types of challenging work sites provides a new context towards understanding the emergence of post-war Korean engineering, the construction industry, and the growing appeal of Korean business.

document thumbnail

Par les mêmes auteurs

Sur les mêmes sujets

Sur les mêmes disciplines

Exporter en