Guérir la vie par la philosophie

Résumé 0

De quoi peut bien nous guérir la philosophie ? Sa compétence dépasse celle des chamans, des psychothérapeutes et des chirurgiens: la philosophie guérit de la vie. Car vivre ne va pas de soi, et il n’est pas même certain que nous soyons armés pour cela. La vie n’est pas un sport de glisse, où il suffirait de se laisser aller à être soi. Il faut du courage pour exister. Il faut du panache pour affronter la réalité, son indifférence, son injustice et sa bêtise. Et consoler ne suffit pas. Il nous faut un remède, une médecine. Pas de celles qui préconisent des solutions faciles, mais de celles qui permettent d’affronter les tempêtes, de traverser les orages. C’est cette médecine que délivre la philosophie. Elle ne tue pas ; elle rend plus fort. Maux du corps et maux de l’âme, vieillesse,burn-out, addictions en tout genre, manque de volonté et mauvaises fréquentations, amour et chagrins d’amour, problèmes d’argent, de voisinage, de famille ou de bureau, coups de foudre et coups de sang, jalousie ou solitude, de Montaigne à Nietzsche en passant par Hegel et Descartes, la philosophie a tout affronté, et cherché à tout soigner.Sommaire : Pages de début (p. 3-15)| Vivre n’est pas un sport de glisse (p. 17-20)| Guérir la vie (p. 21-37)| Les maux du corps (p. 39-40)| Beau, laid, gros, mince et boiteux (p. 41-45)| Le dernier acte est sanglant (p. 46-51)| Rien n’est plus méprisable que la maladie (p. 52-59)| Souffrir (p. 60-64)| Vieillir (p. 65-70)| Tabac, alcool et cailles (p. 71-78)| La faim : diététique des plaisirs (p. 79-85)| Les maux du cerveau (p. 86-91)| Les maux de l’âme (p. 93-94)| Vivre (p. 95-99)| La vie quotidienne (p. 100-106)| L’acrasie ou la maladie du manchot (p. 107-112)| Burn-out (p. 113-118)| Bonnes ou mauvaises fréquentations. « L’homme est un loup pour l’homme » (p. 119-123)| Craintes et tremblements (p. 124-129)| L’amour (p. 130-137)| Fumeurs d’opium (p. 138-143)| Regrets et remords (p. 144-148)| Les tracas quotidiens (p. 149)| L’argent (p. 150-155)| Problèmes de voisinage (p. 156-158)| Le raseur, le pygmalion et la soliloque (p. 159-162)| Les enfants (des autres), les amis et la famille (p. 163-165)| Patrons et collègues (p. 166-170)| Être mouillé quand on va à la piscine ou supporter ce qu’on ne peut changer (p. 171-173)| Troubles mentaux passagers ou chroniques (p. 175)| Dépression, taedium vitae, mélancolie, acédie (p. 176-179)| Coup de foudre (p. 180-182)| Jalousie, envie et Schadenfreude (p. 183-186)| Les accidents de la vie (p. 187)| Fautes, péchés et mauvaise conscience (p. 188-195)| Échecs, ratages et banqueroutes (p. 196-199)| Les cas limites (p. 201)| Troubles de l’identité : honte et narcissisme (p. 202-205)| Folie (p. 206-208)| Solitude et isolement (p. 209-211)| Suicide (p. 212-214)| Trop de sport rend asocial (p. 216-218)| Résister au moisi (p. 219-220)| L’homme est un chien de chasse comme un autre (p. 221-223)| Les plantes vertes et les parfums (p. 224-225)| Pédantisme et lait d’ânesse (p. 226-227)| Le bonheur au présent est un bonheur de chèvre (p. 228-229)| L’objet transitionnel (p. 230-231)| Comprendre ce qu’est l’amour en regardant des comédies américaines (p. 232-233)| Les philosophies animales (p. 234-236)| Index des auteurs (p. 239-240)| Index des maladies (p. 241-242)| Index des traitements (p. 243-244)| Adresses utiles (p. 245-247)| Pages de fin (p. 237-263).