"Un moi aux prises avec la nature"

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2011

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Antoinette Le Normand-Romain, « "Un moi aux prises avec la nature" », HAL-SHS : histoire de l'art, ID : 10670/1.c2vpna


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Dans les entretiens rassemblés par Paul Gsell et publiés sous le titre L'Art (1911), nature est l'un des termes qui reviennent le plus souvent. Nature que Rodin associe à la sincérité du regard porté sur le modèle, plutôt qu'à un réalisme momentané et anecdotique. Il ne pouvait en effet se passer du modèle vivant qu'il étudie tel qu'il est : " [Rodin] n'est pas correcteur de la fille qu'il sculpte. Il ne l'oriente pas. Il attend que la vie parle par le modèle. " (Aurel, 1919). Il laisse donc les modèles évoluer librement, saisissant rapidement les attitudes qui l'intéressent. Il n'y a pas d'interdit pour cet adorateur des femmes : la contemplation de corps féminins qui sont pour lui l'incarnation même de la nature, stimule sa faculté de créer. Toutefois si le sexe tient chez lui une grande place, en dessin, comme en sculpture, Rodin s'élève contre la conviction très répandue que son art était déterminé par la sensualité érotique.

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