Quelle cohérence nationale des données géographiques des schémas régionaux de cohérence écologiques ?

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Dominique Andrieu et al., « Quelle cohérence nationale des données géographiques des schémas régionaux de cohérence écologiques ? », HAL-SHS : géographie, ID : 10670/1.c3xldl


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À l’ère du web et des outils numériques, la carte ne porte plus seule les interrogations sur l’image du monde qu’elle transmet. Si l’on s’est penché légitimement sur la sémiologie graphique des informations cartographiées pour représenter une réalité, une idéologie ou un imaginaire, il est nécessaire de regarder aujourd’hui les données géographiques très largement mises à la disposition des citoyens et des acteurs de l’environnement grâce à la directive européenne INSPIRE. Dans ce même mouvement de diffusion sur le web des données géographiques, les politiques publiques produisent un effort remarquable pour dématérialiser des documents où la cartographie est présente. S’il existe des projets qui concourent à unifier la production des données et des bases de données sur l’ensemble du territoire national, il n’en est pas de même lorsque l’on travaille sur la mise en oeuvre des Schémas régionaux de cohérence écologique (SRCE). Dans le cadre d’une action inter Zones Ateliers (réseau du CNRS) sur le thème de la prise en compte de la trame bleue dans les projets d’aménagement urbains de trois métropoles, Lyon, Nantes et Strasbourg, nous avons été confrontés à la nécessité de comparer les zonages établis dans les SRCE. Si les objectifs de cette politique publique nationale sont formalisés par la loi et appuyés par une terminologie rendant a priori les SRCE homogènes entre eux, leurs méthodes de production et les sources mobilisées s’avèrent variables d’une région à l’autre. Ainsi la cartographie comparant l’extension de la trame bleue entre les 3 métropoles, devient discutable à cause de données hétérogènes entre les régions. Le débat ne porte alors plus sur la représentation cartographique de la donnée, mais sur la donnée elle-même. Elle concentre les mêmes interrogations que pour la carte sur les méthodes mobilisées pour sa production, l’idéologie sous-jacente et la vision qu’elle donne de l’espace. En effet, la donnée véhicule aussi une part subjective et idéologique que les SRCE ne renient pas, puisqu’ils sont aussi le résultat d’une démarche associant différents acteurs et s’inscrivent dans une politique régionale. Au final, ils montrent une projection de ce territoire.

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