Disqualify to qualify: issues and actors of the constitution of a standard identity for the guaraná from Maués Disqualifier pour qualifier : enjeux et acteurs de la constitution d’une identité standard pour le guaraná de Maués En Fr

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21 décembre 2016

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Mélanie Congretel et al., « Disqualifier pour qualifier : enjeux et acteurs de la constitution d’une identité standard pour le guaraná de Maués », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.4000/developpementdurable.11415


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Résumé En Fr

The region of Maués, in the Brazilian Amazon, is known as the « Land of guaraná », a plant cultivated for the energizing virtues of its seeds and native from there. Today guaraná is the subject of appropriation attempts by different local economical actors- among which research institutes or agro-industrial firms- but also more recently by new actors, in order to support the local populations who claim expertise on the plant. We analyze two regional strategies aimed at valorizing guaraná (renovation of the genetical material and demand for a geographical indication) which seemingly follow contradictory agricultural paradigms, from the perspective of the plant qualification criteria they rely on, and the actors they mobilize. We show that the use of a GI doesn’t guarantee at all the valorization of local biological and cognitive resources, while a new socio-technical object – cloned guaraná- takes shape in the processes.

La région de Maués, en Amazonie brésilienne, est connue comme la « terre du guaraná », plante cultivée pour ses vertus énergisantes et qui en serait originaire. Celle-ci fait l’objet de tentatives d’appropriation par différents acteurs économiques implantés localement – instituts de recherche ou firmes agro-industrielles –, mais aussi plus récemment par de nouveaux acteurs, en appui aux populations locales revendiquant un savoir sur cette plante. Nous analysons deux démarches de valorisation du guaraná (rénovation du matériel génétique et demande d’indication géographique) répondant à des paradigmes agricoles a priori contradictoires, sous l’angle des critères de qualification de la plante et des acteurs qu’elles mobilisent. Nous montrons que le recours à l’IG ne garantit en rien la valorisation du patrimoine biologique et cognitif local, tandis que se constitue au cours du temps un nouvel objet socio-technique : le guaraná cloné.

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