Une épitaphe élégiaque latine pour une femme de corsaire de l'île de Jersey à l'époque de la Première Révolution anglaise (1647)

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2010

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Pascal Vipard, « Une épitaphe élégiaque latine pour une femme de corsaire de l'île de Jersey à l'époque de la Première Révolution anglaise (1647) », Annales de Normandie, ID : 10670/1.c5221z


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Une inscription élégiaque latine jersiaise considérée comme datant du haut Moyen Âge et répertoriée dans les Carmina Latina Epigraphica sous le n? 2080 s’avère en fait être un poème funéraire rédigé en 1647 pour une jeune femme originaire de Cornouailles venue rejoindre son époux, corsaire au service du parti royaliste à l’époque de la First English Civil War, et morte en couches à la suite de circonstances connues par une source contemporaine. Mis à part les problèmes méthodologiques posé par le mode de transmission de cette source, on retiendra surtout qu’elle montre bien la dénaturation de ce type de texte – lapidaire, mais très riche d’informations – quand il se retrouve séparé de son contexte. Ce pastiche érudit, peut-être rattachable à un courant antiquisant favorisé par Charles Ier pour exhalter sa dimension d’ imperator, pourrait bien avoir été composé dans l’entourage de la cour du Prince de Galles, peut-être par le grand homme d’État et historien Edward Hyde.

An elegiac Latin epitaph for a Jersey corsair’s wife during the first English Revolution (1647)A latin elegy for the wife of a Jersey privateer during the Civil war (1641-1649) that was thought to be from the high Middle Ages and catalogued in the Carmina Latina Epigraphica under the number 2080, was actually written in 1647 for a young Cornish woman, who died in childbirth, after rallying her husband. Apart from the methodological problems raised by the transmission of this source, it reveals a wealth of information. This erudite pastiche can be linked to Charles I’s desire to underline his imperial destiny by using the historian Edward Hyde.

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