2012
Cairn
Mariusz Granosik, « The third party and the (professional) stranger: personal and interactional approach to participative research », Pensée plurielle, ID : 10670/1.c59t5v
Habituellement, il est considéré comme allant de soi que la position épistémologique adoptée par un chercheur influence les résultats, et donc la théorie générée est une supposition, une hypothèse. Mais l’approche théorique modèle aussi la réflexion méthodologique. En adoptant une très générale et simple diversification disciplinaire d’un point de vue psychologique et sociologique, cela permet probablement de rendre visible la dépendance.Le concept principal du texte, le «?tiers?», fait plutôt allusion à la perspective personnelle (psychologique) et demande l’analyse des sujets (objets) impliqués dans les procédures de recherches. À l’opposé, la perspective interactionnelle va focaliser l’enquête de l’analyste sur l’interaction (perspective sociologique) plutôt que sur les personnes.Cette différence nous amène à une question fondamentale?: qu’est-ce que la «?recherche participative?» veut dire?? Cela veut-il dire?: impliquer beaucoup de personnes (co-opération, action professionnelle, groupe de travail intermédiaire)?? Ces deux différentes manières se solderont par des conclusions et résultats différents (théorique, empirique et pratique). Il semble donc intéressant, utile, d’examiner leur adoption d’une sélection de concepts philosophique (Levinas), sociologique (Simmel) et ethnographique (Agar).