Material Entanglement and Technology Fetishism in Academic Libraries

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2020

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Canadian Journal of Academic Librarianship ; vol. 6 (2020)

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Lisa Levesque, « Material Entanglement and Technology Fetishism in Academic Libraries », Canadian Journal of Academic Librarianship / Revue canadienne de bibliothéconomie universitaire, ID : 10.33137/cjal-rcbu.v6.34345


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Résumé En Fr

This article explores technology fetishism in academic libraries as an irrational form of worship. Academic libraries participate in networks of prestige through their investments in technology and its fetishistic rhetoric. To counter the myth of technology as a neutral good, this article draws on contemporary fetishism theory and specifically the work of Bruno Latour to trace how technology is entangled with social relations and upholds hegemonic power. All technology is laden with human thought, feeling, and intent. However, Modern fetishes are dispersed into culture and obscure these entanglements, hiding materiality and obscuring the visibility of labour. This article considers library technology through the lens of fetishism, specifically considering the ways in which discovery layers shape research. Confronting fetishism enables academic library workers to reimagine more human-centered approaches to technology and to bring to light embedded whiteness and sexism in library practices. There is an urgent need to reconfigure our relationships with technology given its entanglement with research and the unexamined power that fetishism holds.

Cet article explore le fétichisme de la technologie dans les bibliothèques universitaires comme une forme irrationnelle de culte. Les bibliothèques universitaires participent à des réseaux de prestige et de pouvoir par leurs investissements dans la technologie et sa rhétorique fétichiste. La technologie est vénérée comme étant objective parce qu’on l’imagine éloignée de l’humanité. Pour contrer le mythe de la technologie en tant que bien neutre, cet article s'appuie sur la théorie du fétichisme contemporain et plus particulièrement sur le travail de Bruno Latour pour démontrer comment la technologie est enchevêtrée avec les relations sociales et soutient le pouvoir hégémonique. Toute technologie est chargée de pensées, d’émotions et d’intentions humaines. Cependant, les fétiches modernes sont dispersés dans la culture et obscurcissent ces enchevêtrements, cachant la matérialité et rendant le travail des bibliothèques invisible. Ces questions sont étudiées en profondeur et les découvertes sont analysées pour démontrer comment la recherche est profondément façonnée par les outils qu’elle utilise. La lutte contre le fétichisme permet aux bibliothèques universitaires de réimaginer des approches technologiques plus centrées sur l’humain et de mettre en lumière la blanchité et le sexisme qui en font partie intégrante. Le besoin de reconfigurer nos relations avec la technologie est urgent étant donné son enchevêtrement avec la recherche et le pouvoir non étudié du fétichisme.

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