« Calm[er] les ardeurs de Bacchus par le commerce des Nymphes ». Des vertus du vin coupé dans La Nouvelle Héloïse

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19 février 2020

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Christine Hammann, « « Calm[er] les ardeurs de Bacchus par le commerce des Nymphes ». Des vertus du vin coupé dans La Nouvelle Héloïse », HAL-SHS : littérature, ID : 10670/1.c7vhii


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L'article met en lumière le dialogue intertextuel qui se noue de manière implicite dans La Nouvelle Héloïse avec Platon et Plutarque. Il montre ainsi que le motif du vin coupé d’eau (et a contrario celui du vin pur), repris de ces auteurs, se déploie au fil de l’œuvre selon un axe triple : érotique, éthique et poétique. Poétique : il dessine la tension entre idéalisme et incarnation dans ce roman où un platonisme réapproprié voisine avec un sensualisme épicurien partiellement fidèle à l’esprit du temps. Ethique : la composante subversive du roman qui consiste, aux yeux de son auteur, en la mise en scène de l’amour-passion n’est que partiellement compensée par le discours ouvertement prédicatif et pédagogique des personnages, l’instruction morale redressant, selon le mot de Gustave Lanson, le « rêve de volupté ». Poétique : le mélange de l’utile et de l’agréable également représenté par le motif du vin coupé est à la fois l’objectif déclaré du roman et un alliage dont Rousseau avait travaillé à montrer (dans la Lettre à d’Alembert notamment) qu’il relevait de la gageure.

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