2023
Cairn
Rahila Hama Garba et al., « Plantes médicinales et soins du couple mère-enfant au Niger : formulation du Djitti pour nourrisson et des recettes galactogènes pour mères allaitantes », Psy Cause, ID : 10670/1.c8ip96
L’art de guérir par les plantes est connu et pratiqué en Afrique depuis bien longtemps. En Afrique de l’Ouest, comme dans le reste du continent plus de 80 % de la population à recours à la médecine traditionnelle pour ses soins de santé primaires. Le manque de médicaments essentiels, l’insuffisance des soins de santé, le cout élevé des médicaments et les habitudes socio-culturelles des populations expliquent le recours aux pratiques traditionnelles à base des plantes médicinales. La santé de ces communautés est fortement liée à la conservation et à la pérennité des plantes médicinales. Toute menace de disparition de variété végétal diminue les espoirs d’une élévation du niveau de la santé. Ainsi la médecine traditionnelle constitue pour l’Afrique en général et pour le Niger en particulier un patrimoine culturel et économique d’une importance incontestable. Au Niger, en milieu rural les mères ont toujours recours aux plantes pour se soigner et soigner leurs enfants. Les problèmes de santé infantile sont élevés, du coup pour fortifier la santé des nourrissons, les mères allaitantes font recours à un certains nombres de préparations de remède traditionnel communément appelé Djitti en langue Zarma qui se confectionne en cocktail d’un certains nombres de parties de quelques plantes médicinales reconnues comme efficace pour contrer les affections infantiles les plus courantes telles que : diarrhée, vomissements, fièvres et infections respiratoires aigües. La présente étude est centrée sur une synthèse des connaissances et motivations réelles des mères allaitantes à utiliser le Djitti afin de fortifier les jeunes enfants et à user des plantes médicinales à pouvoir galactogènes pour stimuler la lactation au Niger et en milieu rural. Une enquête a été effectuée dans la partie Ouest du pays, plus précisément dans la région de Dosso (commune rurale de Harikanassou). La technique utilisé été un entretien semi-directif à partir d’un questionnaire élaboré.