2021
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https://doi.org/10.48350/156145
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Luis Velasco-Pufleau et al., « Lieux de mémoire sonore », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.4000/books.editionsmsh.28835
Dans cette introduction nous affirmons que les expériences sonores en contexte de violence organisée peuvent être comprises comme des « lieux de mémoire sonore ». Indissociables de l’expérience individuelle et collective des lieux, ils constituent des réseaux de relations non prédéterminées, dans lesquels la mémoire des silences et des sons se construit et s’actualise. Nous soutenons aussi que les lieux de mémoire sonore peuvent être appréhendés sous une double perspective, à la fois la face noire et la face lumineuse d’un même phénomène. D’une part, le son, la musique et le silence sont utilisés comme des armes en contexte de violence organisée, que cela soit par exemple dans certains lieux de détention ou en situation de guerre ou de conflit politique. D’autre part, ils constituent des ressources symboliques qui contribuent à la (re)construction de subjectivités, notamment dans des situations faisant suite à des expériences d’exil forcé et de violence organisée. Dans tous les cas, les pratiques sonores et musicales sont des ressources immatérielles constitutives des êtres humains.