La place accordée aux femmes et à l'expérience féminine de la guerre dans les procès d'après-guerre de l'UNWCC en France entre 1945 et 1948

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  • ISIDORE Id:  10670/1.c9d024...
  • Lacasse, Kellie (2024). « La place accordée aux femmes et à l'expérience féminine de la guerre dans les procès d'après-guerre de l'UNWCC en France entre 1945 et 1948 » Mémoire. Montréal (Québec), Université du Québec à Montréal, Maîtrise en histoire.
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Kellie Lacasse, « La place accordée aux femmes et à l'expérience féminine de la guerre dans les procès d'après-guerre de l'UNWCC en France entre 1945 et 1948 », UQAM Archipel : thèses et diplômes, ID : 10670/1.c9d024...


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Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale s'ouvrirent des milliers de procès à travers l'Europe, destinés à juger les criminels de guerre. Bien que les plus célèbres d'entre eux, pensons à Nuremberg, nous soient aujourd'hui bien connus, la très grande majorité de ces procès nationaux, réalisés sous l'égide de l'UNWCC, restent aujourd'hui largement absents de l'historiographie. Ce mémoire propose donc d'analyser ces procès afin de déterminer quelle place fut accordée aux femmes et à l'expérience féminine de la guerre dans ces tribunaux. Il cherche à comprendre comment en France les violences subies par les Françaises durant la guerre furent traitées et considérées par les autorités judiciaires d'après-guerre. À l'aide de sources juridiques françaises tirées des archives de l'UNWCC, ce mémoire traite des différents rôles joués par les femmes lors de ces procès, soit ceux de témoins, victimes et accusées. Si les femmes de l'époque ne furent pas totalement exclues de ce processus juridique, l'espace qu'on leur accorda dans ces procès relégua leur expérience de la guerre à un second rang. En fait, lorsque l'on fit appel aux femmes durant ces procès, c'était essentiellement dans le but d'instrumentaliser leur discours et ce qu'elles avaient vécu à des fins politiques ou nationalistes. Mettre de l'avant les violences commises à l'encontre des femmes visait à démontrer toute la sauvagerie de l'ennemi. En outre, les autorités françaises se révélèrent particulièrement sévères à l'encontre des femmes étrangères accusées de recours à la violence. Nous cherchons donc à travers ce mémoire à démontrer que les autorités masculines de l'époque exploitèrent le discours des femmes dans le but de rassoir leur domination sur la société française fortement mise à mal par les deux conflits mondiaux. De plus, une attention particulière est portée dans cette étude à la place accordée aux violences sexuelles et genrées dans ces procès. Ce mémoire démontre que peu d'intérêt et d'attention furent portés à ces violences typiquement féminines. Au contraire, les autorités françaises se révélèrent même plutôt clémentes à l'égard des auteurs de crimes sexuels. _____________________________________________________________________________ MOTS-CLÉS DE L’AUTEUR : Femmes, Seconde Guerre mondiale, France, Violences sexuelles et genrées, Procès d'après-guerre

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