16 septembre 2014
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Lee Fossard, « La Vieille dans la toponymie du Royaume-Uni et de l'Irlande : trace d'un ancien culte voué à la Nature ? », DUMAS - Dépôt Universitaire de Mémoires Après Soutenance, ID : 10670/1.caf23k
Ce mémoire tend à démontrer l'existence d'une déesse-mère préhistorique symbolisant la Nature appelée : la Vieille. Au fil des millénaires, elle a laissé des traces dans les langues et dans certains mythes, légendes et coutumes du pays de Galles, de l'Angleterre, de l'Écosse et de l'Irlande. Elle a également donné son nom à plusieurs centaines de lieux britanniques tels que : la Montagne de la Vieille, la Pierre de la Vieille, la Rivière de la Vieille ou encore la Dent de la Vieille et le Tumulus de la Vieille. La plupart de ces noms de lieux – ou toponymes – sont très fréquents dans ces pays. Une approche pluridisciplinaire – notamment linguistique, ethnologique et archéologique – nous permettra de savoir pourquoi tant de lieux sont attribués à la Vieille et quels motifs ont poussé les peuples de langue celtique, germanique et romane à donner le nom de la Vieille à des phénomènes atmosphériques, des animaux et même des plantes. Nous verrons que ces dénominations, la toponymie et les mégalithes – menhirs et tombes préhistoriques – constituent les vestiges d'un culte voué à cette divinité représentée par des paysages anthropomorphes et symboliquement féminins, considérée comme une grande mère nourricière et créatrice : la Terre-Mère, alias la Vieille.