2020
Cairn
Denis Martouzet, « Peut-on s’auto-confiner pour porter attention au chez-soi ? », L'Information géographique, ID : 10670/1.cb09ec...
La période de confinement vécue lors de la crise du Covid-19 en mars, avril et mai 2020 a modifié le rapport que chacun entretient avec « son » espace, notamment du fait du rétrécissement de l’espace vécu. La réduction des possibles n’est cependant pas nécessairement vécue négativement. Si le confort matériel joue un rôle non négligeable, c’est pourtant la diminution importante de sollicitations extérieures qui permet un recentrement sur le chez-soi. La temporalité change avec l’ambiance, permettant et obligeant à plus d’attention à ce qui environne l’individu confiné, permettant aussi un rattrapage de ce qui a été laissé de côté. Ainsi, attention et rattrapage temporel conduisent à une plus grande appropriation de l’espace vécu. Cependant, comment considérer que si le confinement présente des aspects très positifs, nous ne puissions mettre en place une telle situation ?