1 mars 2014
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Valérie Bel et al., « Au tournant des IIIe et IIe siècles av. J.-C. : une tombe singulière à Ensérune (Hérault) », HAL SHS (Sciences de l’Homme et de la Société), ID : 10.4000/dam.2592
Découvert de façon fortuite à l’extrémité occidentale de l’oppidum, ce dépôt secondaire decrémation, daté du tournant des IIIe s. et IIe s. av. J.-C., constitue le témoignage funéraire le plusrécent mis au jour sur le site d’Ensérune. Il offre ainsi un nouveau jalon pour la connaissance del’évolution des pratiques funéraires au cours du second âge du Fer. Il s’agit d’une tombe en fosseavec couverture surmontée d'un tertre de pierres, comportant une situle en bronze utiliséecomme vase ossuaire, une épée, un umbo et deux couteaux, en fer, associés à un ensemble derécipients en céramique dont un service de vases à vernis noir de Rosas et à un important dépôtde faune. L'analyse de la documentation montre que la tombe 1001 s'inscrit dans la continuitédes pratiques funéraires en usage depuis le Ve s. av. J.-C. dans la nécropole d'Ensérune. Elle faitapparaître toutefois de nombreuses différences, notamment la localisation particulière de lasépulture (à l'extérieur et à distance des limites connues de l'oppidum), le choix du vase ossuaire,la dispersion d'une partie des restes brûlés, la disposition d'une partie du mobilier sur un plateauen bois, le mode de dépôt original des restes de faune, la composition du mobilier et le bris devases. Certaines de ces caractéristiques trouvent des comparaisons dans les sépultures nîmoisesdes IIe et Ier s.