Jean-Jacques Salomon : une carrière à la lumière des archives de l’OCDE et du Cnam

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2021

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Vincent Dray, « Jean-Jacques Salomon : une carrière à la lumière des archives de l’OCDE et du Cnam », HAL-SHS : histoire, philosophie et sociologie des sciences et des techniques, ID : 10670/1.cbgra3


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Résumé Fr

Jean-Jacques Salomon naît en 1929 à Metz. Il a connu la guerre et en retira une expérience douloureuse, une connaissance et une répugnance des régimes totalitaires, lui qui entra très jeune dans le mouvement de la résistance. Pour ces faits d’armes il obtient en 1946 la médaille de la Résistance. Il en parle peu. Ce qui reste de son expérience de la guerre se retrouve dans l’orientation de ses recherches sur le progrès. Comment, si jeune, ne peut-on pas concevoir aussi le conflit mondial comme une guerre civile entre les progressistes et les fascistes, un conflit de fond entre les ressorts de stabilité des sociétés modernes et les idéologies meurtrières, déviantes et nihilistes ? Une analyse des conditions politiques de la guerre, idéologiquement mais talentueusement relayée par l’historien marxiste Éric Hobsbawm dans L’Âge des extrêmes (Hobsbawm, 1994, pp. 195-238). Jean-Jacques Salomon était un homme de gauche, méfiant à l’égard des idéologies. Pour lui, toute forme de tyrannie « émerge d’une sorte de néant de l’éducation de l’enseigne- ment et des humanités, seuls remparts à la montée des tyrannies »

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