Les eaux d'irrigation des jenan et haouch d'Alger (XVIe-XIXe siècles)

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2013

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Au début du XVIe siècle, la ville d'Alger est entourée de jardins. Fray Diego de Haëdo la décrit ainsi : « Quand on sort dans la campagne, la vue est frappée par les nombreuses vignes et jardins qui entourent la ville […] Tous ces jardins sont baignés par un nombre infini de fontaines dont l'eau claire comme le cristal, court de tous côtés. Dans toute cette verdure, il n'y a pas d'habitant qui n'ait construit sa petite maison dont la blancheur se détache dans le paysage et donne à cette campagne l'aspect du littoral de Gênes » 1. Ces propriétés désignées par l'appellation de « jenan » englobent à la fois bâtisse et vergers attenants. Plus tard vers le XVIIIe siècle, Jean-Michel Venture de Paradis, compte 16.000 métairies ou Haouch 2. La qualification de ces demeures peut se rapporter à un toponyme ayant trait au paysage, tel kûrsi al-Jeloua (le Siège du Panorama), près du cimetière de Mustapha d'où s'offre une vue imprenable sur les coteaux voisins de la mer ; au nom de son dernier propriétaire , tel Jenan « Rahat al-Dey ».

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